J’ai contrôlé la fiche de paie d’une vendeuse en pharmacie et voici les 2 erreurs que j’ai découvertes
Vérification de bulletin de paie – Identification de deux erreurs majeures
Dans le cadre d’une demande de vérification, une salariée exerçant la fonction de vendeuse en pharmacie m’a sollicité afin de contrôler la conformité de son bulletin de paie.
À première lecture, la fiche de paie semblait conforme. Toutefois, une analyse approfondie a révélé deux erreurs significatives ayant un impact financier non négligeable, estimé à plus de 2 293 € par an.
Erreur n°1 : Rémunération inférieure au minimum conventionnel
Selon la convention collective nationale de la pharmacie d’officine, et plus précisément l’accord du 18 novembre 2024, une salariée classée au coefficient 260 doit percevoir un salaire de base minimum de 2 034,02 € brut par mois.
Or, la fiche de paie en question mentionne un salaire brut mensuel de 1 912,56 €, soit un écart de 121,46 € en dessous du minimum conventionnel, ce qui constitue une non-conformité légale.
Erreur n°2 : Absence de la prime d’ancienneté
Conformément à l’article 11 de la convention collective de la pharmacie, une prime d’ancienneté de 3 % est due à partir de 3 années d’ancienneté, calculée sur le salaire minimum conventionnel.
En mai 2025, la salariée justifiait de plus de 3 ans d’ancienneté depuis deux mois, ce qui ouvrait droit à une prime mensuelle de 61,02 € brut : 2 034,02 € × 3 % = 61,02 €
Cette prime n’a pas été versée, entraînant un second manque à gagner.
Impact financier global
En cumulant les deux erreurs (écart de rémunération et absence de prime d’ancienneté), la salariée subissait une perte mensuelle de 182,48 €, soit environ 2 193 € par an.
<h2class= »encadrebleu »>Conclusion
Grâce à cette vérification, la salariée a pu faire constater ces irrégularités auprès de son employeur, ce qui a permis la correction de sa fiche de paie et la régularisation de sa situation.
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@chrislexpertpaie J’ai contrôlé la fiche de paie d’une vendeuse en pharmacie et voici les 2 erreurs que j’ai découvertes Après vérification de la fiche de paie d’une vendeuse, j’ai relevé 2 erreurs. la salariée perdait plus de 2293 euros par an une salariée qui travaille comme vendeuse dans une pharmacie, m’a sollicité pour vérifier son bulletin de paie. À première vue, tout semblait parfaitement conforme, mais j’ai identifié deux erreurs majeures sur son bulletin de paie. 1ère erreur : la salariée est rémunérée en dessous du salaire minimum prévu par la convention collective de la pharmacie. En effet, selon sa classification (coefficient 260), son salaire de base devrait s’élever à 2 034,02 € bruts par mois. Accord du 18 novembre 2024 de la convention collective de la pharmacie Or, sa fiche de paie indique un salaire mensuel de 1 912,56 €, soit en dessous du minimum conventionnel. Ce qui bien sûr est totalement illégal 2e erreur : la convention collective de la pharmacie prévoit l’attribution d’une prime d’ancienneté à partir de 3 ans d’ancienneté, ce qui n’a pas été appliqué. Cette prime doit être de 3 % pour les salariés avec + de 3 ans d’ancienneté, elle est calculée sur le salaire minima En mai 2025, elle avait + de 3 ans d’ancienneté depuis 2 mois, elle avait donc droit à une prime d’ancienneté de 61.02 € par mois 2034.02 * 3 % = 61.02 € Article 11 de la convention collective de la pharmacie Compte tenu de ces 2 erreurs, j’ai effectué un calcul pour estimer le manque à gagner de cette vendeuse. Résultat … ces 2 énormes erreurs majeures lui coûtaient 191 euros par mois soit 2293 €/an Heureusement, grâce à cette vérification, elle a pu faire rectifier sa fiche de paie en faisant constater ces erreurs a son employeur #droitdutravail#pourtoi #salaries #salaire #travail #paie #codedutravail #mondedutravail #emploi #patron #employeur